Lettre N° 36
ACNÉ DE L’ADOLESCENCE : nouveaux concepts, conséquences thérapeutiques
Par Charles Sultan, Laura Gaspari et Françoise Paris
Depuis des années, l’association de données cliniques, épidémiologiques, hormonales, moléculaires et expérimentales ont permis de considérer l’acné comme une affection androgénodépendante. L’acné de l’adolescent était alors synonyme d’hyperandrogénie globale ou d’hypersensibilité du follicule pilo-sébacé aux androgènes circulants. Il est progressivement apparu que l’acné de l’adolescent était une maladie chronique à l’interface de la dermatologie, de l’endocrinologie, de l’infectiologie, de la nutrition, de la psychologie et, plus récemment, de la pollution environnementale.
Des concepts nouveaux sont venus enrichir la physiopathologie de cette affection chronique et invalidante à l’adolescence, avec un pic de survenue entre 14 et 16 ans. Cette vision moderne du développement de l’acné sert de substrat à la conception d’un nouveau traitement.
L’acné est encore trop souvent perçue comme un épiphénomène, un passage obligé concomitant de l’entrée en puberté pour l’adolescent. Environ 70 à 90% des adolescents présentent des lésions acnéiques, 25 à 70% d’entre eux nécessitant une prise en charge active, médicale ou paramédicale. De plus, les données épidémiologiques récentes soulignent une inquiétante augmentation de l’acné. Cette dernière est considérée comme une maladie de la civilisation occidentale (Western Civilization). D’ailleurs, la prévalence de l’acné de l’adolescence augmente dans les groupes / ethnies où le régime s’occidentalise.
L’ampleur de son retentissement sur la métamorphose pubertaire, au moment où se met en place l’image corporelle sexuée, peut retentir sur la qualité de vie4 et générer, dans certains cas, une véritable dysmorphophobie. Habituellement, l’acné régresse spontanément en fin de puberté, mais dans 10 à 20% des cas, elle persiste au-delà de l’âge de 20 ans. Ce véritable handicap va impacter la vie quotidienne, psychologique, sociale, scolaire et universitaire des individus.
Il existe pourtant de bonnes options thérapeutiques, actuellement disponibles, qui se sont de plus enrichies par l’identification récente de plusieurs facteurs impliqués dans le développement de l’acné de l’adolescent.
Sur la base du précepte fondamental « Evidence – Based Medicine », nous rapportons dans ce travail les données actuelles relatives à la physiopathologie de l’acné de l’adolescent et les principes actifs d’un nouveau produit, « DERMASSENTIEL PERFECT SKIN », qui sont de nature à garantir son efficacité dans la prise en charge de l’acné légère et modérée de l’adolescent.